C’est un sujet qui nous a de suite passionné. Notre première entreprise fut de nous rendre à Cadarache. Ainsi commençait notre enquête ! Accueillis chaleureusement par des physiciens, un planning bien rempli nous attendait. Nous assistâmes à une réunion sur la fusion nucléaire et notamment sur les avancées du projet ITER, toutes nos questions y ont trouvées des réponses, nous permettant de mieux cibler notre sujet. On nous permis de visiter la chambre du réacteur Tore Supra, un impressionnant tokamak. Une journée fort instructive qui accrût notre motivation pour ce projet. Dès lors notre problématique fut toute tracée et notre réflexion bien avancée. Une journée fort agréable et intéressante qui fut capitale pour notre TPE.
ITER apparaît chez certains scientifiques comme une solution possible qui se doit d’être vérifiée, comme tout projet scientifique, expérimentalement. Les scientifiques verront en ITER une solution énergétique fiable s'ils obtiennent d'ITER les prévisions techniques attendues. En admettant que l’hypothèse selon laquelle le temps de confinement (et donc l’énergie produite) augmenterait en fonction du rayon et que ITER ait répondu à tous ses défis, on peut affirmer que nous aurons trouvé une solution viable et universelle de production d’énergie.
En attendant les premiers tests d’ITER, aux environs de 2050, les scientifiques prévoient une feuille de route de l’énergie comprenant trois grandes étapes : ITER et IFMIF, puis DEMO (réacteur de démonstration, 2040) et ensuite PROTO (réacteur prototype de fusion et d’adaptations technologiques pour une production commerciale d’électricité possible, 2060). Au vu du trop long terme de ce projet, un groupe d’experts a travaillé, en 2001, sur un projet visant à accélérer le processus. En effet, DEMO et PROTO pourraient être combinés en une seule étape : la construction du prototype d’une centrale de fusion produisant de l’énergie. La fusion rentrerait alors dans une ère de production massive d’énergie de fusion.
Cependant il faut garder à l’esprit que ces grands projets d’avenir ne sont que théoriques. Aujourd’hui, ITER est seulement au cœur de nombreux débats, à l’état de prévisions, visant à répondre à de nombreux critères (et attentes) :
Plusieurs centaines de centrales de fusion seront nécessaires afin de satisfaire les besoins en énergie de la planète. Des centrales de fusion d’une taille de 1000MW seraient idéales pour assurer une production d’électricité, complétée par des sources d’énergie renouvelables.
Les changements se font lentement dans le monde de l’énergie. Ce dont nous avons besoin, de nos jours, c’est d’une recherche efficace dans le domaine des sources d’énergie propres et sûres. L’avenir de l’énergie commence aujourd’hui.
ITER nous promet de répondre à un besoin primordial, mais seulement très peu de gens en ont conscience. Nous avons donc également réalisé, en plus des expériences sur le magnétisme, des études statistiques sur deux sujets :
Grâce à cette enquête nous pouvons déduire que le problème énergétique n’est pas connu de toute notre population : une situation assez inquiétante, d’où la nécessité d’en parler. La société doit être ainsi être informée du projet international ITER que la France accueillera, projet dont la réussite pourrait résoudre nos problèmes énergétiques.
Cependant, dans un article de journal Le Monde, datant du 28 septembre 2005 et intitulé « ITER, un projet pharaonique », il apparaît que la société scientifique n’est pas unanime à ce sujet : certains pensent qu’ITER représente à l’heure actuelle le chemin exploitable tandis que d’autres estiment qu’il faut explorer d’autres voies tant que le projet ITER n’a pas été mené à bien. On reproche aux pays soutenant ITER de laisser de côté les autres possibilités de recherche moins coûteuses et pas pour autant moins intéressantes à première vue. En effet, si ITER venait à échouer, ce serait la fin de la fusion.
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